Apprendre le français de la mode et du design à Paris : un séjour linguistique au cœur du style !

Apprendre le français de la mode et du design à Paris : un séjour linguistique au cœur du style !

Qui dit Paris dit Mode et haute couture. Ce n’est pas Emily qui nous contredira… 

Lorsqu’on marche dans Paris rue du Faubourg Saint-Honoré, Avenue Montaigne ou encore Rue Saint-François… on a tout d’un coup envie d’adopter une démarche, un déhanché, d’avoir une tout autre allure. Oui, c’est l’univers de la mode, du style, de l’élégance qui nous envahi et nous fait envie ! 

Apprendre le français de la mode et du design à Paris, c’est bien plus qu’une simple immersion linguistique. C’est apprendre à décrypter un défilé, à nommer les matières, les textiles, à comprendre les techniques et leurs vocabulaires spécifiques, à connaître l’histoire des silhouettes et des pièces iconiques (la petite robe noire, un must-have !). C’est la beauté sous toutes les coutures, dans toutes les dimensions ! 

La mode à Paris se regarde, s’apprend et se vit pleinement en 100% français : on vous partage NOTRE vision du séjour linguistique sur le thème de la mode et du design dans la capitale française. 

Décrypter la mode : un dialecte français à part entière!

Un tailleur « bar », une robe « fourreau », un plissé « soleil »…

Que signifient ces expressions poétiques ? Comprendre ce lexique n’est pas un simple exercice de style mais bien une clé d’entrée et d’intégration dans le secteur de la mode. Le français de la mode est un champ sémantique foisonnant, imagé, inspirant couleurs, lumières et émotions. Les mots brillent par leur simple sonorité !

Nos séjours linguistiques à thème, à visée professionnelle ou culturelle, accordent une grande importance à l’acquisition du vocabulaire caractéristique et idiomatique. Nous aimons créer des cours de français et des ateliers pédagogiques destinés à enseigner aux étudiants-voyageurs les expressions et les tournures idoines, comme les sujets suivants :

  • Le vocabulaire textile et des coupes : savoir différencier une gabardine d’un crêpe de Chine, comprendre les subtilités d’une coupe « princesse » ou « empire ».
  • L’analyse d’articles de presse spécialisée : décrypter les critiques de Vogue France, L’Officiel, Madame Figaro, définir les lignes éditoriales, comprendre comment les tendances sont façonnées par les mots et les images !
  • La rédaction de critiques de défilés : apprendre à exprimer une vision, à structurer un commentaire, à jouer avec les codes du journalisme de mode.
  • Des jeux de rôle inspirés du monde de la mode : présenter une collection comme un attaché de presse, jouer le rôle d’un acheteur en quête de pièces exclusives, interviewer un designer sur sa dernière ligne.

Ces exercices permettent aux étudiants FLE et voyageurs de se familiariser avec le langage précis et imagé du secteur, mais aussi de gagner en assurance pour interagir dans un contexte professionnel.

Marcher dans les pas des icônes de la mode

“Faire du lèche-vitrine”

C’est parti pour le lèche-vitrine ! A ce propos, quelle étrange expression française… 

“Faire du lèche-vitrine” est une expression idiomatique héritée du XIXe siècle, signifiant que l’on passe devant les fenêtres et vitres d’un commerce pour y admirer ce qui se trouve derrière sans pour autant se laisser aller à un achat. On ne lèche rien bien sûr, on ne fait que regarder de près les produits mis en vente, sans acheter.

Alors direction les “beaux quartiers” où les grandes maisons de haute couture ont leurs ateliers, galeries et vitrines fabuleuses. Les mannequins et les silhouettes mis en évidence dans les vitrines de la Rue Saint-François ou de l’Avenue Montaigne font rêver les fashion victimes et les amateurs de jolies choses. La mode est un art à part entière qui marie de nombreux savoir-faire : le stylisme, la couture, la broderie, la maroquinerie, l’orfèvrerie, la dentellerie, la chapellerie, … 

Alors, on se laisse éblouir par les étoffes, les sequins, les plumes, les courbes et l’élégance des silhouettes, en se promenant de boutique en boutique, ou d’un stand à l’autre en traversant les Galeries Lafayette !

French Style, style parisien et leurs icônes

Le style parisien est qualifié dans le milieu de “effortless”, c’est-à-dire naturel et sans effort. Il est aussi inimitable ! Un look féminin classique est par définition chic et insouciant. Cela peut paraitre simple, mais créer la tenue parfaite d’inspiration parisienne demande du temps, et de la recherche stylistique !  Il est représenté par plusieurs icônes Frenchy qui portent haut et fort les couleurs de l’élégance à la parisienne, dans des arts et métiers très différents : Brigitte Bardot (cinéma, musique), Inès de la Fressange (mannequinat, journalisme), Loulou de la Falaise (mannequinat, journalisme, design), Vanessa Paradis (musique)… 

La mode parisienne a ses quartiers !

Paris ne manque pas de lieux emblématiques célébrant différents styles, la haute couture, pour le plus grand plaisir des yeux. Par exemple, on aime emmener nos voyageurs flâner dans ces endroits :

  • Le Marais, avec ses concept-stores avant-gardistes et ses jeunes créateurs en quête d’audace, est un véritable laboratoire d’expérimentation stylistique.
  • Saint-Germain-des-Prés, ancien repaire d’intellectuels et d’artistes, conjugue élégance intemporelle et créativité, entre cafés mythiques et boutiques de luxe.
  • La rue du Faubourg Saint-Honoré, où les vitrines des plus grandes maisons – Chanel, Dior, Givenchy – inspirent prestige et raffinement.

La découverte de ces grandes maisons de couture permet de retracer aussi l’histoire des tendances et des figures iconiques de la mode française. De Coco Chanel à Inès de la Fressange, en passant par Yves Saint Laurent et le voyage à travers la mode révèle des cycles d’influences, de styles qui vont et reviennent, et des icônes immortelles. La mode serait-elle un éternel recommencement…?

Paris, toute une culture de la mode

Pour comprendre l’âme de la mode française, rien de tel que d’explorer les sites culturels qui font la mémoire de la haute couture et du design français et qui continuent d’inspirer créateurs et passionnés.

Visite du musée du Parfum Fragonard

Le monde de la mode et du luxe passe aussi par l’univers olfactif et les grandes maisons de parfumerie française… En visitant le musée du Parfum Fragonard, les étudiants retracent l’histoire de la parfumerie française et les secrets de fabrication des fragrances les plus emblématiques. Une expérience sensorielle enrichissante ! Qui peut se poursuivre avec un séjour en Provence, dans le village de Grasse, dans le berceau de la parfumerie française !

paris-atelier-parfumeur

Visite de la Galerie Dior

« Les couturiers incarnent un des derniers refuges du merveilleux. Ils sont en quelque sorte des maîtres à rêver… » Christian Dior, 1956.

Institut des Frères Lumière à Lyon

La Galerie Dior est un hôtel particulier à l’angle de l’Avenue Montaigne et de la rue Saint-François. C’est dans cet édifice légendaire que le couturier a commencé sa carrière, avec trois ateliers, sis dans les combles, un studio minuscule, un salon de présentation, une cabine, et six petits salons d’essayage. 

C’est ici que sont nées les collections de la maison Dior, comme l’incontournable New Look, silhouette ultra-féminine nommée ainsi lors du premier défilé Dior en février 1947. Dans cette maison, des invités de prestige, des amis de Monsieur Dior, des clientes et des célébrités venues du monde entier sont venues assister aux défilés et découvrir les attitudes et les tenues de l’avenir.

Institut des Frères Lumière à Lyon

Le Musée Galliera : tout savoir sur l’histoire de la mode

Installé dans un somptueux palais du XIXe siècle, le Musée Galliera retrace l’évolution de la mode du XVIIIe siècle à aujourd’hui. Ses collections exceptionnelles présentent aussi bien des tenues d’aristocrates que des créations contemporaines signées Chanel, Dior ou Yves Saint-Laurent. À travers ses expositions temporaires, il dévoile comment le vêtement reflète les évolutions culturelles et sociales. L’architecture élégante de ce palais, mêlant pierre et structure métallique conçue par l’atelier de Gustave Eiffel, en fait un lieu unique particulièrement agréable à visiter. 

Rencontre avec les étudiants de l’École des Gobelins

Au-delà de la haute couture et du prêt-à-porter, Paris est aussi un centre de formation d’excellence pour les métiers de l’image et du design. L’École des Gobelins, reconnue pour ses formations en graphisme, animation et photographie, ouvre ses portes pour une rencontre privilégiée avec ses étudiants. L’occasion d’échanger sur leurs projets, de découvrir les ateliers de création et de comprendre comment ces disciplines enrichissent l’univers de la mode et du luxe.

Immersion dans les métiers de la mode parisienne

Un séjour linguistique peut revêtir une orientation professionnelle, avec une découverte du monde de l’entreprise et du milieu professionnel en question. Pour cela, nous créons des opportunités de côtoyer ceux qui font la mode, qui peuvent témoigner de leur expérience et partager les coulisses d’un milieu exigeant. Par exemple :

Institut des Frères Lumière à Lyon
  • Visiter les ateliers et maisons de couture : comprendre le processus de création, découvrir les gestes minutieux des artisans, observer la transformation d’un croquis en une pièce d’exception.
  • Rencontrer des professionnels du secteur : stylistes, designers, modélistes ou journalistes. Ils partagent leur parcours, livrent des conseils et échangent avec les étudiants sur les réalités du métier.
  • Assister à un véritable défilé de mode, en dehors de la Fashion Week de Paris.
  • Participer à des événements mode : expositions, showrooms, discussions autour des tendances actuelles.
  • Assister à une masterclass exclusive avec un expert de la mode, qui offre aux étudiants l’opportunité de poser toutes leurs questions et d’échanger avec un professionnel chevronné.

Un tremplin pour une carrière dans la mode et le design

Ce programme est bien plus qu’une parenthèse culturelle : c’est une véritable immersion préparatoire pour ceux qui aspirent à une carrière dans la mode et le design.

  • Un atout pour le CV : une expérience linguistique et culturelle à Paris constitue un plus indéniable pour se démarquer dans un secteur où l’international est omniprésent.
  • Un premier réseau professionnel : les rencontres et échanges sur place permettent d’établir des contacts, d’échanger avec des experts et d’entrer progressivement dans ce marché du travail parfois élitiste.
  • Une maîtrise affinée du français de la mode : comprendre et manier les termes techniques est essentiel pour évoluer dans l’univers du luxe et du textile.

Apprendre le français de la mode à Paris, c’est un doux rêve de princes et de princesses au pays de l’élégance et du style ! Entre ateliers pédagogiques, visite de grandes maisons et de musées de la couture, et rencontres marquantes avec des professionnels du secteur, c’est un voyage complet en immersion 100% tendance… 

Les métiers rares de la reconstruction de Notre-Dame… : les connaissiez-vous ?

Les métiers rares de la reconstruction de Notre-Dame… : les connaissiez-vous ?

La reconstruction de la cathédrale Notre Dame de Paris a mobilisé beaucoup d’artisans, d’artistes, et de professionnels aux métiers rares et presque invisibles, le tout-en-un temps record…

Et force est de constater que nombre de ces métiers sont inconnus du grand public, dont même l’intitulé reste mystérieux… Comment expliquer un mot comme rentrayeur ou patineur à un apprenant de FLE ?
Ces termes révèlent non seulement un savoir-faire, mais aussi une richesse culturelle. Jouons donc à découvrir ces métiers et le vocabulaire (digne d’un niveau A1++ de FLE), qui se cache derrière les grands travaux de Notre-Dame…

Les carriers : ceux qui extraient la pierre

Les carriers sont les premiers maillons de la chaîne. Leur mission commence bien loin du chantier, dans des carrières parfois rouvertes spécialement pour Notre-Dame.
Ces artisans sélectionnent les pierres avec précision, en analysant leur composition, leur teinte et leur résistance. Pour Notre-Dame, les carriers ont dû retrouver des blocs de calcaire quasiment identiques à ceux utilisés au XIIIe siècle pour garantir la solidité des voûtes et des murs.

Les carriers travaillent dans des conditions souvent exigeantes, notamment en extérieur et sous terre : à l’aide d’engins spécifiques ou parfois même d’explosifs, ils extraient la roche et procèdent au débitage : la découpe de la roche en blocs réguliers.

Les couvreurs-zingueurs : les acrobates de la toiture

Les couvreurs-zingueurs, véritables funambules, œuvrent sur la toiture en plomb de Notre-Dame, perchés à des dizaines de mètres de hauteur. Ces artisans combinent savoir-faire technique et une excellente condition physique pour poser, ajuster et souder les plaques de plomb qui protègent la charpente.
Le travail des couvreurs ne se limite pas à l’étanchéité. Ils recréent aussi les éléments décoratifs comme les girouettes ou les croix, en respectant scrupuleusement les plans originaux.

Les dinandiers : sculpteurs de métaux précieux

Les dinandiers, artisans spécialisés dans le travail des métaux non ferreux comme le cuivre ou le laiton, sont intervenus pour restaurer les seize statues monumentales qui ornent la flèche de Notre-Dame. Dans leur atelier, les dinandiers ont entrepris un travail d’orfèvre : nettoyer chaque plaque de cuivre, retirer la corrosion, redresser les parties déformées, puis appliquer une nouvelle patine pour chaque statue.

Patiner ? Rien à voir avec la glissade ! Patiner signifie donner un aspect vieilli à une surface, ou donner de l’éclat, de la brillance à une surface métallique. Et les spécialistes de cette technique sont….

Les patineurs 

Grâce à la touche finale des patineurs, le bronze ne deviendra pas vert-de-gris, et l’argent ne noircira pas ! Les patineurs sont les derniers à intervenir sur les ornements et statues métalliques. Leur mission consiste à recréer les teintes d’origine et à protéger les œuvres contre les agressions du temps et de l’environnement. Avant d’appliquer une patine, ces artisans analysent l’état du métal, nettoient les surfaces, puis travaillent minutieusement pour imiter les effets de vieillissement naturel.

Pour Notre-Dame, les patineurs ont utilisé des photographies historiques de la Flèche de 1860 pour recréer la teinte brun foncé caractéristique des statues ! 

Les facteurs d’orgues : maîtres de la musique

Le facteur d’orgues est l’artisan spécialisé dans la fabrication, l’entretien et la restauration des orgues ainsi que des pièces utilisées pour leur construction.
Le grand orgue de Notre-Dame constitue un géant de 8 000 tuyaux et de 115 jeux. Bien qu’il ait été épargné par les flammes, il a été lourdement endommagé par la poussière de plomb. Les facteurs d’orgues, comme de véritables ingénieurs du son, ont dû démonter l’instrument pièce par pièce. Chaque élément — tuyaux, soufflets, sommiers — a été transporté dans plusieurs ateliers spécialisés à travers la France.

Le métier de facteur d’orgues est à la croisée de plusieurs disciplines : menuiserie pour le buffet, métallurgie pour les tuyaux, et acoustique pour garantir la qualité sonore. Une fois l’orgue remonté, il faudra au moins six mois pour travailler son harmonisation, étape clé pour que chaque note résonne parfaitement dans la cathédrale.

Les rentrayeurs : les médecins du textile

Les rentrayeurs, réparateurs de textiles anciens, sont des figures méconnues du patrimoine textile. Ils ont joué un rôle crucial dans la restauration du grand tapis de 25 mètres du chœur de Notre-Dame, commandé en 1825 par Charles X.

Ce tapis, rarement exposé, avait souffert de dégradations causées par les mites et un stockage prolongé. Dans leur atelier, les rentrayeurs analysent chaque fil, identifient les parties manquantes ou affaiblies, et réparent minutieusement les déchirures en insérant de nouveaux fils de laine ou de soie.
Par leur dextérité unique et presque magique, ils peuvent ainsi restituer non seulement l’apparence d’origine du tissu, mais aussi sa solidité pour qu’il puisse être manipulé sans risque.

Les doreurs-ornemanistes : ceux qui apportent l’éclat

Les doreurs-ornemanistes (non non, il n’y a pas de fautes de frappe, il ne manque pas de ‘t’) interviennent pour redonner aux éléments décoratifs leur éclat perdu. À Notre-Dame, leur savoir-faire a été essentiel pour restaurer les anges et autres ornements dorés de l’oculus central, détruits lors de l’effondrement de la flèche. À l’aide de leur coussin à dorer et de pinceaux ultra-fins, ces artisans appliquent une fine couche de feuilles d’or, exigeant précision et patience. Ils s’assurent que la lumière se reflète harmonieusement sur chaque surface, rétablissant ainsi la majesté du monument.

Les restaurateurs de peintures de chevalet

Lors de l’incendie, 22 tableaux précieux, appelés les « Mays », ont été évacués de Notre-Dame (voir notre précédent article : Visiter Notre Dame en 2025). Ces chefs-d’œuvre du XVIIe siècle, offerts par la corporation des orfèvres, nécessitent une attention méticuleuse.

Les restaurateurs analysent chaque couche de peinture pour comprendre l’œuvre originale. Ils procèdent au nettoyage des surfaces, comblent les craquelures et retouchent les parties altérées dans le respect intact des couleurs du passé. Un peu historiens, un peu psychologues, un peu artistes peintres : les restaurateurs de peintures de chevalet doivent comprendre l’intention de l’artiste, et reproduire les couleurs et le geste de l’original.

Les serruriers d’art : un faux-ami ! 

Les serruriers d’art ont une mission qui va bien au-delà du bon fonctionnement des serrures de portes de la cathédrale… Leur travail est aussi technique qu’artistique : restaurer les structures métalliques des statues et des ornements.
À Notre-Dame, ils ont travaillé sur l’armature interne des statues de la flèche. Ces pièces métalliques, souvent corrodées, ont été remplacées ou consolidées pour garantir leur stabilité et leur durabilité. En collaboration avec les ferronniers, les serruriers participent également à l’élaboration des détails décoratifs en fer forgé et ajoutent ainsi une touche de raffinement au bâtiment.

La reconstruction de Notre-Dame mobilise des artisans aux savoir-faire rares, véritables gardiens d’une tradition séculaire. En explorant ces métiers, on explore tout un pan de la langue française peu usité, et l’on se découvre, peut-être, une nouvelle vocation ?  

Le quiz en piste, meilleure animation pour apprendre le FLE !

Le quiz en piste, meilleure animation pour apprendre le FLE !

On connaît bien les effets galvanisants des jeux de société, des questionnaires de culture générale où l’on se confronte en solo ou en équipe : le Trivial Poursuit, les “Incollables” pour les plus jeunes, ou encore aux formules moins politiquement correctes comme Burger Quiz, qui ont un succès fou auprès des enfants comme des adultes. 

Et si l’on conjuguait le questionnaire au jeu de piste pour en faire une animation d’apprentissage du FLE

C’est ce que nous avons fait pour animer nos séjours linguistiques en France, dans différentes destinations ! Le résultat est probant : voici les détails et les astuces pour réussir une animation quiz adaptée à chaque ville française…

Comment le quiz FLE est-il organisé ?

Nos animations quiz “en piste” sont un heureux mélange de questions de culture générale, de défis et de jeu de piste, à “accomplir” dans un temps imparti et selon un itinéraire balisé et délimité. Avec une récompense pour le vainqueur bien sûr !

Des questions variées et surprenantes : la clé de la réussite !

Le questionnaire comprend une vingtaine de questions environ, de différentes typologies : 

  • des questions de culture générale associée à la destination

Exemples pour la ville de Bordeaux : “quel écrivain a été maire de la ville ?” “Qui a construit le Grand Théâtre” ? “Pourquoi Rosa Bonheur est-elle connue ?” 

  • des questions “énigmes” : la réponse est à trouver dans un lieu précis et implique de la réflexion, de la logique

Exemple : Que représente le premier mascaron de l’aile gauche de la Place de la Bourse ?

  • des questions “preuves” : photo à l’appui ! 

Exemple : Vous avez vu un homme chauve à lunettes ? prouvez-le ! 

  • des questions “interaction” : les participants doivent engager la conversation avec un “local”pour obtenir la réponse

Exemples : “Racontez-nous vos dernières vacances” “Demandez combien coûte l’entrée pour jeunes au Musée de la mer”

  • des questions “actions” : les participants ont un défi à relever, une mission à accomplir pour obtenir le point. 

Exemples : “Habillez-vous comme un(e) vrai(e) parisien(ne) et filmez votre défilé !” “Demandez une baguette bien cuite”, “Osez demander un pain au chocolat et enregistrez les commentaires”.

scolaires en cours de français

Des petites équipes pour assurer la cohésion et la participation de tous

Le quiz est parfaitement adapté au format groupe de 8 à 20 personnes, voire plus. Chaque groupe est scindé en plusieurs sous-ensembles, chacun ayant les mêmes questions – par équité, mais dans un ordre différent. Ainsi, les équipes sont dispersées du fait d’un parcours différent, et ne risquent pas de se suivre, ni de se croiser, ni de tricher en copiant les uns sur les autres… 

Une zone d’intérêt culturel

Le périmètre de quiz est bien délimité pour réduire la zone “d’investigation”, éviter la dispersion, voire la perdition, et se concentrer sur un espace de jeu de 1 km de rayon, soit 15 minutes de marche lente à partir du point de départ. Nous privilégions toujours des zones accessibles, économiquement dynamiques, et justifiant d’un intérêt culturel et patrimonial évident. C’est pourquoi nous organisons nos quiz dans les centres historiques des villes, ou même au sein d’un arrondissement pour le cas de Paris, là où il y a matière à chercher ou à rencontrer… : des monuments, des éléments d’architecture, des marchés alimentaires, des commerces de bouche ou de vêtements, des magasins de souvenirs…. Tous ces éléments sont des supports pour nos énigmes et nos défis.

Interroger les natifs, éviter les touristes 

L’inconvénient de ces zones urbaines animées est la forte présence de touristes. L’écueil pour les participants, est de solliciter la participation de gens de passage qui ne sont pas là pour jouer ou ni être en mesure de répondre aux questions des apprenants. Il faut donc savoir rebondir et cibler les “natifs”, les personnes disponibles et disposées à répondre aux questions parfois incongrues des équipes. 

Pourquoi le quiz est-il un bon outil d’apprentissage du FLE ?

Un jeu pour tous les niveaux, toutes les personnalités

Parce que tout est réuni pour que chaque joueur trouve sa place et participe à son rythme, à son niveau. Concrètement, les questions du quiz font appel à différentes notions et connaissances, à des formes de réponses variées (vidéo, audio, écrites,…) et engagent des capacités, des savoir-être propres à chaque personnalité. Ainsi, tous les profils trouvent leur place, leur rôle dans l’équipe. L’un plus réservé se chargera des réponses aux questions culture générale, et ceux d’humeur gaillarde se prêteront au jeu des challenges ! 

Le jeu est libérateur et fédérateur

Dans un climat de détente, une atmosphère ludique et avec une attention focalisée sur la victoire et la récompense, les participants se libèrent de toute appréhension, inhibition ou réserve que l’on peut constater en cours de langue FLE. La timidité, le regard des autres élèves, le jugement du prof, la difficile compréhension orale ou écrite, les doutes sur la prononciation… autant de blocages qui empêchent les élèves de participer librement et pratiquer une langue étrangère avec sérénité. À l’inverse, dans la cadre du quiz in situ, les joueurs osent prendre la parole et s’investissent pleinement pour participer au jeu et contribuer à la victoire de leur équipe.

Des interactions et des initiatives, “comme un local”

Les participants sont amenés à aller au contact des commerçants, des résidents, des passants pour récolter les réponses au quiz. Demander son chemin et comprendre l’itinéraire, acheter une baguette “bien cuite”, recueillir un témoignage personnel (un souvenir, une anecdote sur le quartier….), faire des essayages dans une boutique ou encore négocier un produit au marché aux puces : la diversité de questions et défis du quiz pousse les apprenants à se comporter comme locaux, ou comme des nouveaux arrivants qui souhaitent interagir, s’intégrer et évoluer au contact des natifs. L’exercice est donc complet pour la compréhension et l’expression orale du Français Langue Étrangère, et pour l’insertion culturelle des joueurs. Le quiz, par les interactions et les initiatives qu’il génère, est un excellent vecteur d’immersion linguistique et culturelle.

La logistique du quiz : de quoi a-t-on besoin ? 

Les ingrédients de base sont : des questions, un smartphone connecté à whatsapp, une bonne dose d’énergie et… une récompense ! 

 

Concevoir un questionnaire sur-mesure

Pour mettre en place le quiz, il faut un questionnaire que nous concevons sur-mesure pour chaque destination de séjour linguistique. Il s’appuie sur la culture locale, les lieux de vie, les éléments de patrimoine, les traditions et les légendes que nous souhaitons faire découvrir aux apprenants. Nous cherchons à susciter à la fois la curiosité et la surprise, pour que les joueurs découvrent la ville avec intérêt et émerveillement aussi. Arpenter un quartier, s’imprégner de l’atmosphère, découvrir les lieux incontournables, entrer dans un monument, scruter les détails d’architecture, décrire un tableau, reconnaître un peintre… le quiz laisse un panel de possibilités pour se cultiver sur la destination. Enfin, le quiz doit être divertissant, car l’apprentissage du français par le jeu fait partie de nos valeurs fondamentales. 

Le téléphone mobile

Ensuite, nous utilisons le smartphone comme support de réponse, grâce à l’application whatsapp. Comme chaque élève a déjà un téléphone (au moins 1 dans le groupe), l’application sert à envoyer les réponses au fur et à mesure de la progression dans le jeu. Cela permet au professeur-organisateur de contrôler en temps réel les réponses en images, écrites ou vocales et d’identifier rapidement les vainqueurs. Toutefois, certains éléments de réponses ne pourront être validés qu’à la fin du quiz : comme certains objets à ramener dans le cadre des questions “action” par exemple.

La récompense !

Enfin, il faut assurément récompenser l’équipe des vainqueurs ! Le cadeau ou la médaille de la victoire font partie du jeu et stimulent la motivation des participants. Donc il faut bien choisir le trophée et peut-être garder le secret de la récompense jusqu’à la fin de la partie ?! 

Les lots de consolation ne sont pas exclus : remercier tout le monde pour leur engagement et leur motivation est une démarche positive de la part des professeurs-organisateurs.

Le quiz FLE de destination est une de nos animations favorites pour nos séjours linguistiques. Il concilie le jeu, la compréhension et l’expression orales, et l’immersion culturelle. À travers les questions et les défis à relever, les participants découvrent la ville, son patrimoine, échangent avec les habitants et commerçants, et se mêlent à la vie quotidienne locale avec une plus grande facilité. Un exercice d’apprentissage du français vivant, complet, ludique, et particulièrement réjouissant !

Le Français sur Objectif Spécifique (FOS) : l’apprentissage du français taillé sur-mesure !

Le Français sur Objectif Spécifique (FOS) : l’apprentissage du français taillé sur-mesure !

FOS ou FLE ? Il faut choisir … 

Vacances Actives Linguistiques développe des séjours FLE à visée professionnelle, autour de divers thèmes ou fil rouge, destinés aux apprenants cherchant un enseignement du français bien spécifique et approfondi : médecine et sciences, architecture et paysage, gastronomie et art culinaire, peinture ou autres arts… 

Ces séjours peuvent s’effectuer dans le cadre du Français sur Objectif Spécifique (FOS), qui  n’est pas simplement une variante du Français Langue Étrangère (FLE). Il s’agit d’une méthode conçue pour répondre à des besoins très ciblés – bien souvent professionnels ou académiques, où la maîtrise du français est une condition essentielle pour réussir.

Voyons comment voyage linguistique et cours de Français sur Objectif Spécifique sont une combinaison gagnante pour les apprenants.

Qu’est-ce que le FOS ?

scolaires en cours de français

Le FOS est une approche qui vise à former les apprenants dans des domaines particuliers et choisis, afin de leur fournir les outils linguistiques nécessaires pour évoluer avec aisance dans leur milieu professionnel ou académique. 

Un cours de français ou de FLE classique couvrira un large éventail de sujets, tandis que le cours de FOS se concentre sur des objectifs précis, parfois urgents, comme la maîtrise d’un lexique technique, la compréhension de documents administratifs, ou encore la capacité à interagir dans des situations professionnelles caractérisées.

 

Par exemple, des apprentis cuisiniers étrangers souhaitant travailler dans un restaurant en France, peuvent opter pour un voyage à visée professionnelle sur le thème gastronomie et cuisine.
Les cours de FOS seront concentrés sur la maîtrise du vocabulaire culinaire, la compréhension des recettes, les interactions avec les équipes en cuisine et la gestion des commandes… Et sur place, l’apprenant rencontrera des professionnels du métier, pourra identifier les fonctions attribuées à chaque membre d’une brigade en cuisine. Il participe aussi à des jeux de rôles, des simulations organisées avec les professeurs et les autres apprenants.

Les étapes clés de la démarche FOS

La démarche FOS se décompose en 5 étapes afin de finir une méthode d’apprentissage personnalisée, pertinente et directement applicable :

1. Identifier la demande de l’apprenant 

Cette première étape consiste à bien cerner les attentes : quel est le contexte dans lequel l’apprenant évolue ? Qu’attend-il de son séjour linguistique et de sa formation ? La récolte des objectifs ciblés est essentielle pour concevoir le programme de cours et d’ateliers pédagogiques.

2. Analyser les besoins : 

Il s’agit là de comprendre non seulement le niveau linguistique de l’apprenant, mais aussi les compétences précises qu’il doit acquérir. Par exemple, dans le cas d’un médecin, cela pourrait inclure la maîtrise du vocabulaire médical, la rédaction de rapports cliniques et la capacité à échanger avec des patients et des collègues dans un français clair et précis.

3. Recueillir des données sur le terrain 

Pour parfaire le contenu des cours de FOS, il est judicieux de s’immerger dans l’environnement professionnel où va évoluer l’apprenant, pour collecter des documents authentiques (rapports, fiches techniques, mails, etc.) et analyser les situations réelles auxquelles il pourrait être confronté. Cela permet d’imaginer par la suite des mises en situation, des jeux de rôles, et d’avoir à disposition des supports “réalistes” comme matériaux pédagogiques. 

Au cours de son voyage, l’apprenant ira à la rencontre de son milieu professionnel, pour interagir avec les personnes qui y travaillent ou qui y étudient. C’est l’occasion de créer du lien, d’échanger en utilisant le vocabulaire technique spécifique appris au préalable, et de “se tester” dans ce nouveau cadre social.

Évaluer et préparer

Tests écrits et oraux, ateliers de jeux de rôles et de simulation : les formes d’évaluation sont multiples pour identifier le niveau de l’apprenant, et vérifier que ses objectifs ont bien été atteints. En complément, il est accompagné dans sa démarche de recherche de stage, d’emploi, ou d’école. Lors de nos séjours linguistiques à visée professionnelle, nous préparons les étudiants à la conception d’un CV, à la tenue d’un entretien d’embauche ou d’entrée aux grandes écoles françaises. 

Les avantages du FOS pour les apprenants

Professeurs et apprenants voient rapidement les progrès effectués en français, grâce à l’approche sur mesure du FOS. En ciblant des besoins spécifiques et en s’appuyant sur des situations réelles, il permet à l’apprenant de gagner en confiance et en efficacité, dans un laps de temps réduit. Les résultats sont rapidement visibles : meilleure intégration professionnelle, capacité à gérer des tâches complexes, et surtout, une plus grande motivation de la part des apprenants. Ils se projettent immédiatement, sont stimulés intellectuellement et professionnellement par des rencontres et des interactions multiples. 

Par exemple, un étudiant étranger qui souhaite intégrer l’université de la Sorbonne pourra non seulement comprendre le jargon académique, mais aussi connaître l’histoire et le système de cette université mythique, rencontrer des étudiants francophones et participer à des cours magistraux en auditeur libre, et réussir ses examens d’entrée avec plus de sérénité.

Voyage en France et cours de FOS : la combinaison gagnante !

Allier théorie et pratique

Les cours de FOS apportent des fondations solides et ciblées – mais “théoriques”, tandis que le voyage linguistique offre un terrain d’application immédiat. Cette  complémentarité permet à l’apprenant de mettre en pratique rapidement les connaissances acquises en cours et de renforcer la mémorisation par l’expérience in situ. Un cuisinier non francophone aura grand intérêt à faire un séjour FOS pour maîtriser les termes culinaires, comprendre l’organisation d’une brigade dans un grand restaurant, saisir le sens des ingrédients, des recettes et des gestes techniques : la théorie et la pratique en direct !

Développer des compétences interculturelles

Un séjour linguistique à visée professionnelle permet à l’apprenant de comprendre les nuances culturelles liées à son domaine professionnel. L’observation et les interactions sur le terrain lui donnent les codes de communication spécifiques à la France, et spécifiques au milieu dans lequel il veut évoluer. Cette sensibilité interculturelle est essentielle pour bien s’intégrer dans un contexte professionnel international.

Se créer un réseau professionnel 

Un séjour à visée professionnelle en France est une réelle opportunité pour se créer un premier réseau de contacts dans le milieu étudiant ou pro. L’apprenant rencontre des experts, d’autres apprenants et professeurs du même domaine : des personnes clés dans le pays de destination. Ces rencontres constituent un véritable accélérateur pour l’apprenant qui “brise la glace” plus vite, fait une percée plus rapide dans le cercle souvent fermé d’un réseau professionnel. Il s’intègre plus efficacement : il gagne en confiance, il sait se présenter et exposer ses compétences avec plus d’aisance, et développe un réseau français et international précieux pour ses études ou sa carrière.

groupe d'élèves étrangers en sejour-linguistique

L’association des cours de FOS avec un voyage linguistique en France crée un environnement d’apprentissage optimal. Elle permet d’ancrer les apprenants dans une expérience culturelle et professionnelle concrète, pour une préparation complète à l’entrée sur le marché du travail ou aux grandes écoles, en contexte francophone. La démarche FOS, grâce à son approche sur-mesure, fait de la maîtrise de la langue française un outil de réussite étudiante ou professionnelle.

Apprendre le FLE à travers la gastronomie française

Apprendre le FLE à travers la gastronomie française

Découvrir la culture et la langue françaises sous le signe de la gastronomie : une évidence pour Vacances Actives Linguistiques ! 

Difficile de résister aux bonnes recettes et à la culture du bien manger français, qui fait partie intégrante de l’identité de la France et de son patrimoine : le “repas gastronomique français” est inscrit sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2010. 

N’est-ce pas une “matière”  particulièrement fédératrice et facilitatrice pour des apprenants FLE qui cherchent à améliorer leur français tout en s’immergeant dans les pratiques sociales et culturelles ? 

Cuisiner ensemble, déguster, acheter de bons produits et découvrir les savoir-faire culinaires : autant d’activités pour apprendre le français sous le signe du goût et de la gourmandise.

Faire un food tour en français dans les quartiers de Paris 

Faire son marché dans le quartier des Halles de Paris 

Les Halles de Paris et le quartier du Marais sont des lieux phares de la scène gastronomique parisienne et un des sites emblématiques de l’histoire culinaire de la capitale.

Le Ventre de Paris, comme on a longtemps appelé les Halles en référence au roman d’Emile Zola, s’est transformé désormais en un vaste quartier de commerces de bouche, où il fait bon se promener, goûter et sélectionner les meilleurs produits pour cuisiner un savoureux repas. 

La traversée des Halles et du Marais est l’occasion pour les apprenants FLE d’interagir avec les commerçants, de s’épanouir dans un exercice du quotidien : faire son marché avec un panier, une liste de courses et un budget déterminé. 

Charcuteries, fromages, baguettes et pains tradition, petits plats de spécialité des traiteurs du midi (carottes râpées – céleri rémoulade !), quelques fruits du maraîcher et hop ! l’atelier linguistique en immersion se transforme en un repas collectif convivial. 

En fonction de la saison, le groupe d’apprenants accompagnés de leur guide, se réunit autour d’un atelier cuisine pour préparer transformer les ingrédients du marché en un déjeuner typiquement français. Ou bien, à la belle saison, on jette la nappe à carreaux dans un parc du quartier pour partager un excellent pique-nique.

Grâce à cette visite au marché et ce repas partagé, les étudiants FLE peuvent retracer les grands moments de l’histoire culinaire de Paris, et surtout saisir l’ampleur de la culture gastronomique française : l’importance du bien manger,  de la diversité des plats, des produits et des saveurs, et combien la cuisine est au centre de toutes les discussions des Frenchies !!

Faire une dégustation de fromages à Paris 16e Arr.

Voilà un atelier dégustation qui met à l’épreuve le palais des visiteurs. Organisé dans une fromagerie du 16e arrondissement de Paris, les participants apprennent tout d’abord les techniques de fabrication des différents fromages en fonction des laits – vache, brebis, chèvre – et découvrent les origines et les typologies qui déclinent de ce fameux produit. Du lait cru ou du lait pasteurisé, des pâtes molles, persillées, pressées, des croûtes fleuries, … il existe des centaines de fromages, avec mille et une variantes régionales et façons de les conserver et de les cuisiner. 

Alors lesquels choisir ? Comment reconnaître un bon fromage ? Comment le déguster ?

Durant cet atelier à la fromagerie, notre experte guide la dégustation du fromage le plus léger au fromage au goût plus prononcé. Certains connaisseurs se risquent à la dégustation à l’aveugle : réussiront-ils à reconnaître les grands classiques des fromages de l’Hexagone ? 

Avec du bon pain, les apprenants goûtent le camembert de Normandie, la brique de chèvre de Touraine, le Comté (fromage préféré des Français!) et progressent vers le roquefort et l’inoubliable époisse ! Après ces derniers fromages, le chewing gum à la menthe ou un brossage de dents s’imposent !!!

Participer à un atelier pâtisserie, viennoiserie ou confiserie à Paris

Notre voyage gastronomique en France passe aussi par l’étape sucrée. Le croissant du petit déjeuner, ou encore le macaron pour accompagner le café ou le thé, sans parler des tartes aux framboises, des Paris-Brest ou de Saint Honoré…la pâtisserie française a aussi bonne réputation dans le monde entier que son vin.

Durant ce séjour, nous proposons à nos voyageurs de suivre un atelier pâtisserie, avant de passer à la dégustation. Aussi technique qu’il soit, le macaron fait partie des favoris : quel luxe de savoir les faire à la maison ! a moins que l’atelier croissant ou le workshop chocolat emporte l’adhésion de la majorité ? Quoi qu’il en soit, c’est gourmandise assurée et technique maîtrisée. 

Un food tour régional en France

Et si on quittait Paris pour apprendre et déguster la gastronomie française dans une autre région ?  
Il y a de la ressource dans les autres villes…

Faire un atelier flammekueche à Strasbourg

L’Alsace n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de spécialités culinaires, dans un registre tout aussi…calorique !

Pour s’immerger pleinement dans l’univers gastronomique de la région, nous proposons des ateliers cuisine autour de la flammekueche – tarte flambée en français. 

Rien de trop complexe techniquement : la recette de la flammekueche implique de bons ingrédients, de bien réussir la pâte et sa cuisson. A chacun son plan de travail, ses ingrédients, sa technique, sa générosité : avec de l’attention et du cœur, le résultat à la sortie du four n’en sera que meilleur ! Un excellent exercice de partage et de convivialité qui invite les apprenants à concourir pour la meilleure tarte flambée. Challenge, gourmandise, bonne humeur…et parler français langue étrangère n’est plus un effort mais un plaisir.

Institut des Frères Lumière à Lyon<br />

Faire un tour du marché des Halles Bocuse à Lyon

Institut des Frères Lumière à Lyon<br />
Institut des Frères Lumière à Lyon<br />

Lyon, c’est l’étape indispensable d’un tour de France culinaire : elle est LA capitale de la gastronomie française, ville de la gourmandise, de la cuisine d’ouvrier comme de la cuisine de grand chef, à l’image du chef étoilé Paul Bocuse.

Reconnue pour ces bouchons lyonnais, où l’on sert sur des nappes à carreaux une cuisine de bistrot qui tient au corps, Lyon offre une grande variété de spécialités qu’il faut déguster en prenant le temps d’un tour au marché…

Les Halles Bocuse offrent un lieu idéal pour explorer tous les stands de maraîchers, charcutiers, fromagers et de traiteurs, et oser remplir son panier de plats et de produits typiquement locaux : de la cervelle de Canuts (attention, rien à voir avec les abats…), du saucisson brioché, un Saint-Marcellin avec du bon pain et une tarte aux pralines… Tout y est pour faire un délicieux pique-nique régional. 

La gastronomie française est un parfait vecteur de communication pour développer les interactions sociales et permettre aux apprenants FLE de parler français avec décontraction, spontanéité, dans un contexte immersif. Les moments d’ateliers culinaires, de dégustations et de repas resserrent le groupe étudiant et amical et initient les apprenants à la culture du repas gastronomique et du bien manger, un des fondements de l’identité française. 

Nous aimons personnaliser les  itinéraires et les expériences en fonction des attentes et du niveau des voyageurs : du novice à l’apprenti chef, du niveau B2 à A1 en FLE !

Une seule chose est sûre, ce voyage ne sera pas diététique 🙂

Le rallye photo : un défi pour apprendre le français !

Le rallye photo : un défi pour apprendre le français !

Organiser un rallye-photo (ou photo-challenge) lors d’un séjour linguistique : une excellente activité pour mettre au défi les apprenants du français langue étrangère ! Testé et approuvé !

Dans un arrondissement de Paris, dans le centre-ville de Nice ou encore à Strasbourg, ce jeu offre mille et une vertus pour stimuler la prise de parole et l’apprentissage du français. 

C’est une méthode pour enseigner le FLE en dehors des classes et de manière ludique qui a convaincu notre équipe et nos jeunes voyageurs, pour de multiples raisons : voici notre retour d’expérience.

Le rallye-photo : en quoi ça consiste ? 

L’organisation d‘un photo-challenge ou rallye-photo lors d‘un voyage linguistique ne demande pas trop d’investissement ni de préparatifs. Cette activité s’adapte à toutes les destinations et à toutes les météos, et à un nombre de participants variable.

Les règles du jeu

Le principe du rallye-photo est le suivant : les joueurs ont une série de questions et énigmes auxquelles ils doivent répondre par des photos, prises instantanément dans plusieurs lieux de la ville. Une fois l’intégralité des réponses en images obtenues, le vainqueur est désigné en fonction du temps réalisé et du nombre de bonnes réponses. Pour s’assurer que le jeu ne s’éternise pas et que les élèves s’investissent à fond, le temps du rallye-photo est limité (1h, 2h…selon l’âge et les lieux). 

Le challenge s’effectue en binôme ou par équipes. Mieux vaut associer les joueurs au moins deux, pour rendre l’exercice plus ludique et stimuler la participation orale.

L’organisation du rallye

Pour les organisateurs, il s’agit de mettre en place un parcours à énigmes, qui pousse les participants à interagir avec les commerçants, les habitants ou les passants, et à observer précisément leur environnement. 
Exemples de questions dans deux destinations différentes  :

A Paris : Cette boulangerie du Marais a remporté le prix de la meilleure baguette de France. Prenez un client en photo devant la vitrine (et profitez-en pour goûter les croissants de la boulangerie !).

A Nice : Le Marché aux Fleurs de Nice est célèbre dans le monde entier. C’est la saison des pivoines… donnez-en la preuve en images avec l’aide d’un fleuriste !

Le rallye-photo reste un défi ludique, ce n’est pas un concours du plus beau cliché. Les participants doivent se débrouiller avec leurs smartphones, car ils envoient les photos à l’animateur du jeu, simplement et rapidement. De ce fait, ce challenge ne s’adresse qu’à des jeunes apprenants ayant un minimum d’autonomie, d’aisance à l’oral, capables de déambuler dans une ville ou un quartier, de se repérer grâce à une carte ou un GPS, et de disposer de leur propre téléphone (au moins 1 par équipe).

Les avantages du rallye-photo pour apprendre le français 

Stimuler l’apprentissage actif de la langue

Le rallye-photo génère une réelle motivation chez les participants qui se prennent au jeu et s’approprient les énigmes et les challenges sans effort. C’est une façon ludique et dynamique d’encourager les apprenants à aller à la rencontre des gens pour les interroger, leur demander une information, une anecdote ou une photo tout simplement. Source d’interactions et de communication interculturelle, cet exercice offre une excellente occasion de renforcer les compétences linguistiques des apprenants, en termes d’expression et de compréhension orale. Les énigmes amènent à réfléchir à des sujets spécifiques, font appel à du vocabulaire thématique, et demandent à communiquer efficacement pour obtenir certaines réponses. Les participants doivent associer des mots, des expressions idiomatiques parfois, à des images concrètes, favorisant l’association visuelle et la mémorisation.

Encourager l’esprit d’équipe et la sociabilité

Le rallye-photo se joue par équipes, de 2 ou plus, pour développer l’échange et la réflexion à haute voix, et l’esprit d’équipe ! Déchiffrer les énigmes, se repérer dans l’itinéraire, négocier et prendre des décisions collectives… autant de situations qui renforcent les qualités interpersonnelles des élèves, tout en pratiquant la langue française.

Explorer la culture francophone

Appareil photo (ou smartphone) à la main, les participants parcourent un quartier ou une ville à l’affût de détails architecturaux ou paysagers et d’informations historiques et culturelles. A la guise de l’organisateur, il est possible d’orienter le questionnaire sur une thématique précise de la culture locale, comme la gastronomie, l’architecture moderne, les monuments historiques,… Par exemple, le thème de la cuisine provençale à Nice, la vie des artisans à Lyon, ou encore l’histoire médiévale à Strasbourg. 

Quelques conseils pratiques pour réussir un rallye-photo en français

  1. Déterminer les objectifs pédagogiques et linguistiques au préalable : apprentissage de tel thème de vocabulaire, utilisation de structures grammaticales spécifiques ou découverte d’un aspect historique ou culturel de la ville.
  2. Définir un thème pertinent et stimulant pour les étudiants. Gastronomie, nature, architecture, histoire, arts, … et prévoir éventuellement une liste de vocabulaire et expressions idiomatiques.
  3. Préparer le questionnaire (20 questions maximum) et tester l’itinéraire et le timing préalablement. S’assurer qu’il n‘y ait pas d’obstacles, de fermetures des lieux étapes, … et vérifier la faisabilité du parcours. 
  4. Diviser le groupe de participants en petites équipes, au moins par 2.
  5. Attribuer à chaque équipe l’itinéraire, mais avec un point de démarrage différent, pour éviter l’afflux d’élèves au même endroit et la triche !
  6. Prévoir des petits téléphones ou appareils photos en supplément, pour pallier le manque ou les pannes éventuelles. 
  7. Définir un chronomètre pour la réalisation du rallye-photo afin de maintenir l’enthousiasme et l’engagement des étudiants.
  8. Prévoir une récompense pour les vainqueurs !
  9. Enfin : animer un cours de français consacré à la réponse aux énigmes, qui renforcera la mémorisation du vocabulaire et des connaissances culturelles.

Le rallye-photo fait l’unanimité chez les élèves et les professeurs. Il leur permet de s’approprier une ville ou un quartier, et d’interagir directement avec les locaux. Entrer en contact avec les natifs n’est pas chose facile surtout en français langue étrangère. Grâce à ce jeu, les élèves osent se challenger, s’amusent tout en apprenant. Pour les organisateurs, cette activité nécessite peu de matériel et implique la préparation d’un itinéraire qui pourra être réutiliser ! Créativité, interactivité, sociabilité et apprentissage : c’est l’effet Tout en 1 du rallye-photo FLE !