Fêter le Nouvel An à la française…

Fêter le Nouvel An à la française…

Le 31 décembre est célébré partout dans le monde, à des dates différentes, et chaque culture et chaque pays a sa manière.

Pourquoi parle-t-on de Saint-Sylvestre dans les pays francophones ? Y a-t-il des traditions pour passer le Nouvel An ?
Pour les voyageurs découvrant les traditions françaises, il faut savoir deux choses incontournables pour cette nuit de fête : se mettre sur son 31 et préparer de bonnes résolutions !

Les origines du Réveillon du Nouvel An

Réveillonner le 31 : une invention de la Première Guerre Mondiale 

1915 : Les soldats français sont enlisés dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. L’état-major décide, pour soutenir le moral des troupes, de distribuer sur le front de la Meuse une bouteille de vin mousseux pour quatre soldats, avec instruction de la déboucher à… minuit ! Pour chaque Poilu, un panier garni accompagne la bouteille, avec 100 grammes de jambon, 75 grammes de confiture, une orange, deux pommes et un cigare. Les années suivantes, l’opération est reconduite sur l’ensemble du front de l’Ouest. 

1918 : après l’Armistice, les soldats rentrent chez eux avec cette tradition du passage à la nouvelle année…

Le 1er janvier : une date impériale !

Fêter la nouvelle année un 1er janvier ? C’est un choix impérial de Jules César ! 

L’empereur romain a en effet fixé le début de l’année ce jour précis, consacré dans la culture romaine à Janus, le dieu du renouveau. 

Dans la Rome antique, les jours qui précèdent sont dédiés à la célébration des Saturnales, associées au solstice d’hiver (autour du 24 décembre). C’était le moment d’échanger des pièces de monnaie et des vœux ! 

En France, Il faudra attendre le Roi Charles IX pour que la date du 1er janvier soit adoptée comme date de la nouvelle année. Car durant des centaines d’années en Europe, c’est la tradition celtique qui  perdure en plaçant la nouvelle année en avril, autour de la fête de Pâques.

Qui est ce Saint-Sylvestre ? 

Le 31 décembre, on fête la Saint-Sylvestre : cela vient du nom du 33e Pape Sylvestre. Selon la tradition catholique, ce citoyen romain s’est illustré en protégeant un certain Timothée, un chrétien d’Antioche, défenseur de la foi mort en martyr. Sylvestre est élu pape en 314, et sous son règne, le christianisme est reconnu religion de l’empire romain, avec la conversion de l’empereur Constantin 1er.

Les us et coutumes de la Saint Sylvestre

« Se mettre sur son 31 »

Une expression française idiomatique est parfaitement associée à ce jour de la Saint Sylvestre : “Se mettre sur son 31” signifie porter des habits de fêtes, se mettre en beauté en toute élégance. Toutefois, la référence au chiffre 31 reste flou…. L’une des explications pourrait être linguistique…  L’expression serait issue d’une déformation du mot « trentain » utilisé au Moyen Âge pour évoquer un drap très raffiné, composé de trente fois cent fils et destiné aux vêtements de luxe. Le trentain n’étant porté que par des personnes riches, ce tissu était méconnu du reste de la population, qui aurait déformé le terme en prononçant « trente-et-un ». “Se mettre sur » autrement dit : « mettre sur soi » un tissu raffiné, serait devenu une expression populaire pour exprimer le fait de s’apprêter pour une grande occasion.

Le gui, la bise, et encore les Celtes.

Le gui est un symbole de la Saint Sylvestre, incontournable décoration végétale des maisons pour les fêtes de fin d’année. On le suspend au-dessus des portes et des tables, et l’on s’embrasse sous sa branche, gage de bonheur pour l’année qui vient… Réveillonner sous le gui est une tradition celtique : d’après les druides, cette plante sacrée possède des vertus magiques, en témoigne sa verdeur perpétuelle (il ne vieillit ni ne fane donc jamais ?). Voilà un porte-bonheur et une plante censée apporter la fertilité aux femmes, la protection contre le mauvais sort, l’abondance et la prospérité…. Prometteur ce gui !

Que dîne-t-on le soir du 31 ? 

Pendant longtemps, le festin des fêtes de fin d’année était réservé à Noël…  À l’origine, on évoquait plutôt un petit repas tardif en compagnie, avant la célébration religieuse de minuit. 

Il y avait donc un repas maigre avant la messe, suivi, passé minuit, d’un repas plus consistant à base de viande. Et l’on passait au « jour gras ».

Aujourd’hui, il n’existe pas de repas traditionnel pour le réveillon du 31 décembre mais certains mets sont devenus peu à peu des incontournables du dîner de Saint-Sylvestre. Le Champagne s’invite généralement à l’apéritif ou pour trinquer à minuit. Les petits fours, le foie gras, les huîtres, les escargots, les noix de Saint-Jacques, le saumon fumé font partie des ingrédients favoris et presque rituels de la Saint Sylvestre. Et pour le dessert, on retrouve parfois la bûche, traditionnelle à Noël et qui se réinvite à la table du réveillon du Nouvel An. 

Institut des Frères Lumière à Lyon<br />

Présenter ses vœux : 31 janvier, date limite !

Dès le 1er janvier, il est d’usage de présenter ses vœux aux personnes de son entourage pour leur porter bonheur. A l’origine, en France, il était coutume de rendre visite à ses proches et à ses relations professionnelles dans les quinze jours suivant le Nouvel An, mais aussi à des personnes dans le besoin, sans abri ou malades. Cette pratique – contraignante – a été esquivée par certaines personnes préfèrant envoyer leurs vœux par la Poste plutôt que d’assumer un tour de visites parfois fastidieux. Elles y échappaient sans paraître désobligeantes, en laissant au concierge une carte de visite formulant leurs vœux. L’invention du timbre poste et la démocratisation de l’imprimerie en Europe ont ainsi permis à la carte de vœux envoyée par la poste de prendre le relais. 

Les Réveillons du Nouvel an insolites en France : Top 3 des Saint Sylvestre les plus originales

1. Fêter le Nouvel An à Vaux le Vicomte : 

Le château de Vaux-le-Vicomte propose des animations féériques pour le Réveillon du 31. Une projection architecturale son et lumière sur la façade du château fait revivre la fête inaugurale du château du 17 août 1661 organisée par Nicolas Fouquet pour le Roi Soleil. Au programme s’ensuivent des jeux pour petits et grands dans les jardins à la française, le Bal des animaux dans le musée des équipages et la visite des salles somptueusement décorées pour l’occasion. 

2. Prendre un bain de mer sur la Côte d’Azur

C’est la tradition à Antibes, sur la plage de la Salis! Depuis plus de 20 ans, Les Antibois se jettent à l’eau dès 11h le 1er janvier, pour éliminer les excès de la veille et aborder la nouvelle année avec les idées fraîches.  Dans une eau qui dépasse rarement les 15 degrés, ce  rituel vivifiant est encouragé par l’association Day One d’Antibes et les visiteurs venus découvrir la région. Plus chaleureux, un concert de  jazz et un feu d’artifice attendent les Antibois le soir même. 

3. Faire les vendanges nocturnes dans le Gers

Voici une tradition toute particulière dans la région occitane : les vendanges (très) tardives des raisons de Pacherenc dans le village de Viella. En effet, le soir du 31 décembre, les vignerons, habitants et villageois récoltent les derniers raisins du Pacherenc de Vic Bilh, gorgés de sucre. La tradition remonte à cette année 1991 quand le gel printanier a poussé les vignerons à attendre longtemps pour faire mûrir le fruit sur la vigne…jusqu’à la Saint Sylvestre ! Aujourd’hui, ces vendanges exceptionnelles sont suivies d’un repas convivial au Château de Crouseilles. Lorsque les 12 coups de minuit approchent, les convives égrènent les douze raisins de la dernière grappe récoltée !

 

Fêter le Nouvel an en France est l’occasion de découvrir le pays dans une ambiance relativement festive, sous les lumières de Noël. La Saint Sylvestre à la française est davantage une fête amicale ou familiale « à la maison », mais les gens sortent de plus en plus, dans les villes particulièrement, pour célébrer le passage à la nouvelle année dans les bars ou sur les places publiques… Le champagne est toujours de rigueur !

Carnet de voyage en Baie de Somme

Carnet de voyage en Baie de Somme

Pour ce carnet de vacances linguistiques, nous nous écartons légèrement des sentiers battus avec une escapade en Baie de Somme. Notre professeure de Français Langue Etrangère, Amelia, accompagne son groupe d’élèves maltais et partage ses coups de cœur de cette région entre Picardie et Normandie. ravie par le charme de la Baie, elle nous fait vivre une échappée ressourçante depuis Paris, où tous les élèves ont fait le plein de nature.

La Baie de somme en 5 coups de coeur

Notre voyage linguistique a pris un virage à 360° lorsque mon groupe d’élèves, mon guide et moi-même avons quitté Paris, ses lumières, ses musées et ses grands monuments, pour rejoindre la Baie de Somme. En seulement deux heures nous avons totalement changé de décor, de paysage et même d’époque semblerait-il ! Les falaises de craie blanche, les dunes et les marais, les cabanes de plages comme à la Belle Epoque, les moutons et les cerf-volants, les villas chics face à la mer….
Mes élèves ont respiré à fond, oubliant presque leur smartphone ! Voici nos moments favoris résumés en un carnet de voyage en 5 chapitres. 

1. Le Crotoy et la course de char à voile 

Au Crotoy, à marée basse, la plage de sable fin s’étend à l’infini, et nous donne une impression d’immensité, embrassant tout l’estuaire de la Somme. Nous avons profité au maximum de cet espace ouvert et ensoleillé, quelle chance ! pour faire du char à voile avec les élèves. Après ces deux heures de sport (intensives !), il restait encore de l’énergie à certains pour s’adonner à l’observation ornithologique. Nous avons sollicité notre guide local pour nous aider à reconnaître les différentes espèces d’oiseaux présentes sur le territoire, notamment grâce à leur bec : le Petit gravelot, l’Avocette, l’Huitrier pie… font partie du paysage.

A la fin de la journée, le groupe a été particulièrement surpris d’apercevoir un train à vapeur, comme à la Belle Epoque. Charmante perspective ! Ce train à l’élégante locomotive progresse lentement mais sûrement, et rejoint Saint Valéry, en longeant toute la Baie de Somme. Le train est passé sous nos yeux, laissant les élèves ébahis et curieux.

2. Saint-Valery-sur-Somme : entre moutons et charme médiéval

Saint Valéry est un des 3 ports de la Baie de Somme, et son village se trouve perché sur un promontoire rocheux. Nous avons découvert cette bourgade médiévale bucolique et romantique, encore ceinte de remparts et de deux tours défensives. Ce fut un vrai coup de cœur en visitant le quartier des pêcheurs, Courtgain, organisé en un dédale de ruelles étroites et fleuries, avec encore des maisons à colombages, et des murs en damiers rouges et blancs. 

Après une cassolette de moules frites, nous avons rejoint l’Herbarium des remparts : un jardin botanique datant du Moyen-Âge qui rassemble de nombreuses espèces végétales rares. 

Depuis les hauteurs de Saint Valéry, les élèves ont pu admirer le paysage fantastique, ses grandes étendues de sable alternant avec des prés : les mollières (ici il y a un vocabulaire très spécifique au paysage, la faune et à la flore… pas facile !). C’est là que les fameux moutons des prés salés paissent tranquillement. La végétation iodée donne à leur chair une saveur incomparable. 

Enfin, nous avons croisé la chapelle des marins, faite de silex et de craie : cette architecture, c’est du jamais vu ! Au sommet de son clocher, il n’y a pas de coq et encore moins de croix, mais un goéland! 

3. Cayeux sur Mer et le phare de Hourdel

A Cayeux, le paysage littoral change un peu. Le sable laisse place aux étendues de galets. Comme ils sont difficilement praticables, un chemin de planches de plus de 2 km s’étale le long de la plage, le plus long d’Europe, et nous sert de sentier pour cheminer à travers les dunes et les galets jusqu’aux falaises vives ( c’est à dire les falaises qui ont les pieds dans l’eau).

L’atmosphère y est tout aussi romantique, comme dans un ancien temps : au loin le phare du Hourdel, vert et blanc, les cerf-volants colorés et les cabanes de plage alignées (il y en a plus de 400 ans pendant la belle saison !). 

Le blockhaus nous permet de faire un rappel de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale aux élèves et sert aussi de repère dans l’évolution du littoral. 

Mais le clou du spectacle de la journée (et même du voyage), reste la rencontre avec les phoques ! Nous avons eu la chance de les apercevoir : il faut dire qu’ils sont nombreux car ils ont élu domicile dans la Baie de Somme depuis des décennies. A marée haute, en gardant ses distances (plus de 200 m), on peut y observer la plus grande colonie de phoques veaux-marins de France et de nombreux phoques gris.

4. Mers-les-Bains, chic village pour la pêche à pied 

Cette impression de voyage dans le temps, à la Belle Epoque, se poursuit en arrivant à Mers les Bains, au creux de la falaise de craie blanche. Le village arbore de très jolies villas ! Les maisons colorées, avec leurs vérandas suspendues (les “bow-windows”) et leurs façades si élégamment décorées, forment un vrai décor de carte postale. Nous avons consacré la matinée à la pêche à pied, puisque c’était marée basse, en compagnie du guide et des nombreux amateurs habitués. D’ailleurs, nous leur avons confié notre récolte à la fin de cette matinée quelque peu grisâtre et venteuse… on ne peut pas avoir du soleil tous les jours en bord de mer picarde !

5. Parc du Marquenterre : pause naturaliste

Encore une belle journée en lien étroit avec la nature : le parc de Marquenterre est une immense réserve naturelle, unique pour observer les animaux et les espèces végétales de la baie de Somme. Et tout particulièrement les oiseaux….

C’est le moment de dézoomer la carte de France et de faire un cours de géographie : la Baie de Somme est idéalement située entre la Mauritanie et la Scandinavie, ce qui fait d’elle un refuge privilégié pour les oiseaux migrateurs d’Europe. Ainsi, accompagnés d’un guide naturaliste, nous avons organisé un jeu de piste pour les élèves pour les encourager à bien observer les différentes espèces et à mieux connaître leur mode de vie. Très enrichissant !

Ces vacances linguistiques entre ville et bord de mer furent une excellente surprise. Après les fastes et la grandeur de la capitale parisienne, nous avons apprécié la grandeur et le charme d’une région tournée vers la nature. En Baie de Somme, les élèves ont pu  déconnecter, se ressourcer et apprendre mille et une choses sur la vie littorale, l’histoire, et la beauté de cet environnement préservé.

Carnet de voyage au Mont Saint-Michel : les coups de coeur d’Ava.

Carnet de voyage au Mont Saint-Michel : les coups de coeur d’Ava.

Sur un itinéraire entre Normandie et Finistère breton, Ava, notre étudiante américaine et son groupe scolaire venu de Philadelphie ont profité d’une belle journée d’étape au Mont Saint-Michel. L’occasion pour Ava d’y consacrer une page de son carnet de voyage en français langue étrangère. 

Mon carnet de voyage au Mont Saint-Michel

château fort Blandy-les-Tours

“Dans mon carnet de voyage, je voulais consacrer un article entier au Mont St Michel, car ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme “La Merveille de l’Occident”. Ce site fantastique est absolument magique, je ne m’y attendais pas !

Après avoir quitté notre auberge de jeunesse de Saint-Malo, nous sommes arrivés avec le bus à proximité du Mont Saint-Michel. La Normandie nous fait plaisir avec beau soleil et de rares nuages! Nous avons pu accéder au site en navette puis  en traversant le pont-passerelle. Quelle drôle d’impression… on se sent tout petits !

Nous y sommes arrivés de bon matin alors que la marée descendait lentement : ouf, il n‘y a pas encore de foule à cette heure-ci… Profitons-en, c’est le 3e site touristique le plus visité de France !!

Première étape : l’abbaye du Mont Saint-Michel 

Incroyable découverte. L’abbaye est immense. Je suis impressionnée par sa grandeur, car elle rassemble plus de vingt salles. Elle domine cet énorme rocher de granit, et les pèlerins s’y rendent depuis le VIIIe siècle. L’abbaye est une prouesse d’architecture. Comme le dit notre guide, elle est un modèle remarquable de l’architecture militaire et religieuse, le tout perché sur un rocher au milieu d’une baie marécageuse! A son sommet, on aperçoit la statue de l’archange Saint-Michel culminant à plus de 157 mètres, si je me souviens bien. 

Lors de notre visite, nous avons traversé le réfectoire des moines, mais aussi le cloître de la Merveille, la crypte aux grands piliers… tout cela est enchanteur! Nous avons même entendu résonner les prières des moines, réunis dans une pièce qui leur est réservée. 

Quand je pense que cette abbaye a servi de prison pendant des années… Grâce à plusieurs personnes, comme Victor Hugo, le monument est redevenu public.

chateau-vaux-le-vicomte-dome

Le village du Mont Saint-Michel 

Après la visite de l’abbaye, nous avons pris le temps de découvrir le village du Mont Saint-Michel, et de déambuler dans ses ruelles étroites du Moyen Âge. Pas toujours très authentiques car il y a beaucoup de boutiques de souvenirs, notamment dans la Grand Rue.  Mais on trouve aussi beaucoup de commerce d’objets religieux, car il ne faut pas oublier sa fonction de lieu de pèlerinage. 

Je plains un peu les 40 habitants du village, qui croisent presque 3 millions de visiteurs dans l’année ! En réalité, les résidents sont principalement des religieux, et ils acceptent volontiers les pèlerins et les touristes !

Faire le tour des remparts

Nous avons suivi le guide pour faire un tour des remparts du Mont Saint-Michel : un circuit idéal pour profiter des plus beaux points de vue panoramiques sur la baie mais aussi sur les maisons en pierre, et sur de jolis jardins fleuris qui ressortent autour du village. 

J’aime beaucoup ces constructions médiévales à colombages : c’est unique, et les maisons ont beaucoup de charme. Cela me rappelle celles que nous avons vues à Saint Malo 🙂

Les remparts ont été édifiés au cours de la Guerre de Cent Ans, et ils relient 7 tours de pierre par un chemin de ronde.

 J’ai pu prendre les plus belles photos de mon voyage, et je recommande tout particulièrement la vue depuis la Tour Gabriel, mon panorama préféré sur toute la baie du Mont Saint-Michel !

Passage serré dans la Venelle du Guet

La Venelle du Guet est la rue la plus étroite du Mont Saint Michel et parmi les plus étroites de France. Difficile de s’y faufiler, il faut marcher en crabe pour la traverser ! Elle est aussi appelée “Ruelle des cocus”, car on ne pourrait pas y passer avec des cornes, dit-on. 

Le Mont Saint-Michel est-il une île ? 

Oui! Le Mont Saint Michel est une bien une île ! 

Ce jour-là, nous sommes arrivés à marée descendante. Parfois, la mer s’éloigne jusqu’à 15 kilomètres du Mont. Les bancs de sable apparaissent : ici, on les appelle les tangues. Il y a des reflets incroyables, un effet de miroir éblouissant avec tant de couleurs différentes. Sous le soleil, le cadre est merveilleux !

Lorsque la marée monte, l’eau vient recouvrir le sable et rejoint le rocher, avec une force impressionnante paraît-il. Les marées y sont très  puissantes et spectaculaires.

Notre guide français nous apprend que l’abbaye, le village et la baie entière font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’architecture mais aussi le paysage, et toute la vie de la faune et de la flore locale sont très riches, et doivent être protégés. 

Finir en beauté par la traversée de la baie avec un guide 

Comme le font les pèlerins, nous avons eu la chance de traverser la baie avec un guide spécialisé. La zone peut devenir dangereuse à marée montante, on peut vite se faire surprendre. Au milieu de la zone marécageuse, on découvre un paysage extraordinaire et une vue imprenable sur le mont Saint-Michel et les étendues de sable. Notre accompagnateur nous a enseigné le système des sables mouvants… et la technique pour s’en extraire ! Une expérience passionnante et un peu stressante au début !

La visite au Mont Saint Michel fait partie de mes plus beaux souvenirs de voyage en Normandie et en Bretagne avec le groupe de Français Langue Etrangère. Le site est grandiose et sans pareil. Je le recommande à tous les voyageurs venus en France ! Après cette journée bien remplie, nous poursuivons notre voyage à Dinard…

Prêts pour des vacances actives en Normandie ?

Envie d’un séjour linguistique et culturel dans une région française pour perfectionner votre français et découvrir les plus beaux sites de France ? 

Contactez Vacances Actives et organisons votre séjour en groupe, scolaires et adultes !

Carnet de voyage linguistique à Lille

Carnet de voyage linguistique à Lille

Magda, étudiante en français langue étrangère venue d’Amsterdam, nous fait le plaisir de partager son carnet de voyage, soigneusement rédigé lors de son séjour linguistique à Lille, la capitale des Flandres.

L’étudiante hollandaise de 21 ans poursuit des études pour devenir professeure de français. Elle n’en est pas à son premier séjour linguistique en France. Après Paris et la Provence, elle décide d’explorer la métropole lilloise avec un groupe d’étudiants FLE guidé par VAL. Dans son carnet de voyage, elle nous fait part de ses 10 découvertes favorites, culturelles, gastronomiques, et artistiques.

From Amsterdam to Lille, direction le Nord de la France pour un voyage de 6 jours bien remplis !

Mes premières impressions de voyage à Lille

château fort Blandy-les-Tours

J’avais hâte de découvrir le Nord de la France : on connaît Lille pour sa grande braderie, pour sa vie culturelle depuis que la ville a été Capitale Européenne de la Culture, et pour sa gastronomie un peu… riche !

Les premiers pas que nous avons fait à Lille nous ont menés à la Grand’Place : wow !
Pour commencer ce séjour linguistique lillois, j’ai eu vraiment l’impression d’être dépaysée et l‘architecture flamande a beaucoup de charme. Ces façades hautes, travaillées et colorées, cette place vivante avec ses terrasses animées, et ce beffroi qui nous domine de haut… Cette ambiance chaleureuse m’a réjouit!

Mes 10 coups de coeur de voyage FLE à Lille

 

1. Promenade dans le Vieux Lille et ses ruelles pavées

Nous avons débuté notre découverte de Lille par une balade dans le centre historique, le Vieux Lille, avec ses ruelles pavées, et ses magnifiques constructions à l’architecture flamande en briques et en pierres.

J’ai particulièrement adoré la Rue Esquermoise, la rue de la Bourse, la Grande Chaussée : le quartier a beaucoup de charme ! Entre les boutiques artisanales, les magasins de luxe, les bars et les restaurants, il y en a pour tous les goûts!

La Place aux Oignons m’a beaucoup marquée aussi, avec son nom si original ! Ce lieu est très joli mais n’a rien à voir avec des oignons… Son nom viendrait d’une déformation de l’expression dominium, le donjon, prononcée et déformée  en “des oignons”. En tout cas, elle donne le sourire ! 

chateau-vaux-le-vicomte-dome
chateau-vaux-le-vicomte-dome

2. Visiter le Beffroi de l’Hôtel de Ville et la Grand’Place

Nous traversons la Place du général De Gaulle : les habitants la surnomme Grand’Place (non je n’ai pas oublié le E final!). C’est le cœur de la ville. On y voit des monuments historiques, comme la Vieille Bourse, le Théâtre du Nord, ou la Colonne de la Déesse placée au centre. 

Mon meilleur souvenir ce jour-là ? 

La visite du Beffroi de l’Hôtel de Ville, haut de 104 mètres: nous avons suivi notre guide FLE jusqu’au sommet ! Son architecture est originale, avec un mélange de tradition flamande et de béton armé, et son carillon résonne très fort ! Deux personnages sont sculptés sur sa flèche : il s’agit des deux géants fondateurs de la ville : Lydé… et Phina… quelque chose comme ça, je ne me souviens pas de leurs noms compliqués! Ce sont un peu les Rémus et Romulus de Lille!

Depuis le sommet, quel vertige ! Une vue à 360° sur toute la cité! C’est une grande émotion, on se sent vraiment minuscules, et on peut contempler la ville paisiblement.

3. Jeux d’échecs à La Vieille Bourse de Lille

J’ai découvert un lieu absolument incroyable lors de ce séjour linguistique à Lille. Le 2e jour, mon groupe d’étudiants et moi sommes entrés dans le bâtiment de la Vieille Bourse, de style Renaissance flamande. En fait, il s’agit d’un ensemble de 24 demeures identiques, jumelées autour d’une cour. Et quelle découverte !

Cet édifice accueille désormais des bouquinistes, comme sur les quais de Paris, et des joueurs d’échecs ! Dans ce silence monacal, nous n’avons même pas osé chuchoter… J’aurais tant aimé participer et me prendre pour l’héroïne de la série Le Jeu de la Dame. Les soirs d’été, les joueurs laissent place aux danseurs : musique tango, jazz etc. L’atmosphère doit être fascinante !

4. Dégustations de spécialités flamandes au marché de Wazemmes

Cours de gastronomie du nord et cours de français en direct du marché de Wazemmes! Ce marché est vraiment convivial, comme je n’en ai jamais vu chez moi. Et notre guide en a profité pour nous faire déguster les spécialités de la cuisine flamande ! Mon estomac s’en souvient encore.

A commencer par le welsh, ce pain recouvert de cheddar fondu avec de la bière, de jambon, et d’œuf. Very special… 

Et mes amis se sont moqués de moi lorsque j’ai senti l’odeur du fromage local, le maroilles. Une horreur absolue, je n’ai même pas voulu goûter ! 

J’ai préféré le Merveilleux, ce gâteau lillois au chocolat avec de la meringue et de la crème… So delicious!

5. Après-midi au Palais des Beaux-Arts de Lille

Après ce déjeuner copieux, nous avons passé l’après-midi au Palais des Beaux-Arts. Il représente le 2e musée de France le plus visité ! Cela se comprend, quand on voit les peintures prestigieuses exposées dans ce beau palais du 19e siècle. Des œuvres de Rubens, Goya, Delacroix, mais aussi de sculptures des fameux Rodin et Camille Claudel. Une grande richesse artistique qui nous a touchés, mon groupe FLE et moi, car il y avait de nombreux artistes hollandais représentés, parmi lesquels mes préférés : Anthonie de Lorme ou Pieter de Hooch.

6. Balade à la “Reine des citadelles” de Vauban

  • Matinée libre : j’en ai profité pour visiter la Maison natale du Général de Gaulle dans le centre du Vieux Lille. Classée Maison des illustres et Monument Historique, cette charmante maison bourgeoise n’avait rien non plus d’un château.

  • Après-midi balade historique : Retrouvailles avec le groupe FLE pour une promenade guidée à la citadelle de Lille. Cette construction a été commandée par le Roi Soleil à l’architecte ingénieur Vauban, qui l’a surnommé “la Reine des citadelles”. En forme d’étoile et entourée de cinq bastions, elle a été construite pour protéger la ville de Lille au XVIIIe s. Nous avons fait une balade avec le guide francophone dans le vaste parc qui l’entoure et le long de la rivière. La citadelle en elle-même ne se visite pas car elle demeure un site militaire.

  • Fin de journée fun : Moment partagé avec les amis voyageurs étrangers. Nous avons bu une bière (locale!) dans un bar situé sur la péniche Archimède, sur la rivière la Deûle… un moment parfait pour se retrouver avec les amis hollandais et les guides !

7. Best moment ever : dégustation de gaufres à la Maison Meert de Lille

Mon meilleur souvenir de voyage à Lille?

La dégustation des gaufres lilloises au salon de thé Family Tea de la Maison Meert. Un moment unique ! Elle est une des pâtisseries les plus anciennes du monde encore en activité! Elle a été fondée dans les années 1760. La recette de leur gaufre fourrée n’a pas changé… et reste secrète bien sûr!

Les gaufres Meert fourrées au sucre croquant et à la vanille sont super gourmandes et fondantes. J’en ai offert à ma famille comme souvenir de voyage dans une jolie boite décorée.

La boutique de la maison Meert située dans le Vieux Lille est splendide. On a l’impression de rentrer dans un petit monde merveilleux hors du temps. L’architecture et la décoration sont particulièrement luxueuses, avec des lustres, des dorures, des arabesques, beaucoup de détails colorés et un peu orientaux. Souvenir délicieux !

8. Étape au Musée La Piscine à Roubaix

Aujourd’hui, direction Roubaix, à quelques minutes de Lille, pour visiter un musée hors du commun : le Musée Piscine! Pourquoi ? Car il a été aménagé dans une ancienne piscine de style art déco : original, non?
J’ai pu y découvrir des collections variées de peintures, sculptures mais aussi de tissus, ou encore de photographies. Mais ce qui m’a le plus impressionnée est la visite de l’édifice en lui-même : le lieu est vraiment superbe. L’Art Déco fait partie de mes styles préférés, c’est un art très élégant et joyeux.

9. Visite du Musée du Louvre-Lens

Nous avons poursuivi notre journée à Lens, à 50 km de Lille pour y découvrir le Musée du Louvre N°2! Une antenne du fameux Louvre de Paris a été créée à Lens. Celui-ci est un peu différent (et plus petit évidemment!) de celui de Paris, que j’ai eu la chance de visiter il y a deux ans. Nous avons visité la Galerie Du Temps, qui présente les œuvres d’art du monde entier dans un ordre chronologique. J’aime bien cette disposition car on peut vraiment suivre l’évolution de l’art, en croisant toutes les civilisations. 

10. Un samedi à la Braderie de Lille

C’était l’événement de notre voyage linguistique à Lille : la grande braderie !
C’est aussi pour cela que nous avions choisi de partir la première semaine de septembre pour découvrir cet événement populaire dont tout le monde parle, même à Amsterdam.

La Grande Braderie est un immense marché où les gens viennent vendre leurs objets et faire de bonnes affaires. Il est interminable : il paraît que cela représente plus de 100 km de stands dans toute la ville de LIlle ! C’est une fête très ancienne qui rassemble près de 2 millions de visiteurs chaque année. Et surtout, il y a un plat incontournable qui fait partie de la tradition : le moules-frites!
Nous avons bien profité de notre journée, en déambulant dans la ville, en discutant avec les Lillois qui sont très sympathiques et chaleureux. Tout le groupe d’étudiants FLE a dégusté un plat de moules-frites très réconfortant avant de prendre le chemin du retour vers l’aéroport… Un excellent moment partagé avant le départ !

Envie de suivre les pas de Magda et de découvrir le Nord de la France? 
Nos séjours linguistiques et culturels s’adaptent aux groupes et à tous les publics ados ou adultes pour découvrir les villes françaises et perfectionner son français ! 

Contactez VAL et organisons votre séjour en groupe, scolaires et adultes ! 

Une américaine en Bretagne : ses 10 étapes coups de coeur

Une américaine en Bretagne : ses 10 étapes coups de coeur

Quelles sont les impressions d’une voyageuse américaine à la découverte des terres bretonnes et de son folklore?

Suivons les pas de Ava, une étudiante en FLE originaire de Philadelphie débarquée sur le sol nord breton, en exploration depuis les Côtes d’Armor jusqu’au Finistère avec l’équipe de Vacances Actives Linguistiques. Quels sont ses coups de cœur au fil de son périple? Quel regard porte-t-elle sur son voyage ?

Découvrez les meilleurs passages du carnet de voyage d’Ava, une américaine en Bretagne!

Une américaine en Bretagne : le carnet de voyage

château fort Blandy-les-Tours

Voici mon carnet de voyage dédié à la Bretagne du nord, de Saint Malo à Brest.

Je vous partage les meilleurs moments de cette belle semaine passée avec ma promotion d’étudiants en Français Langue Etrangère, guidée par Valérie et nos professeurs. Un voyage en 10 étapes coups de cœur, pour décrire cette merveilleuse escapade très gourmande et fascinante, lors de notre Summer Camp en Bretagne !

1. Saint-Malo : à l’abordage !

Après une semaine fantastique passée à Paris, où j’ai découvert les plus beaux musées et les monuments mythiques de la capitale française, le voyage de mon groupe de Français Langue Étrangère se poursuit en Bretagne, sur la côte nord de la région. Notre bus nous a conduit directement depuis Paris jusqu’à Saint Malo. Le dépaysement a été garanti! 

Arrivée à Saint Malo. Nous avons commencé par explorer le centre historique et ses remparts, construits au Moyen âge. L’histoire de cette ville est digne d’un roman d’aventures et de pirates ! Le port de Saint Malo abritait au 17e siècle des navires corsaires désignés par le roi pour chasser, piller et couler les bateaux ennemis, principalement anglais et espagnols. 

C’est ici que notre guide nous a présenté la vie de Jacques Cartier, un navigateur et grand explorateur né à Saint Malo. C’est lui qui fit la découverte du Canada et d’une partie des Grands Lacs!

chateau-vaux-le-vicomte-dome
chateau-vaux-le-vicomte-dome

2. Rencontre amoureuse avec un kouign amann

A l’heure du goûter, je suis tombée amoureuse d’un kouign amann : une pâtisserie typiquement bretonne à base de beurre, de beurre et… de sucre ! On dit que ce gâteau fut inventé par erreur par un boulanger breton… Il aurait manqué la réalisation de ses fameux croissants. En ne respectant pas la recette du croissant, il a inventé celle du kouign amann !

Ce gâteau est tellement croustillant, fondant, gourmand et réconfortant après notre balade dans la ville sous une petite pluie! Tellement irrésistible… Si seulement je pouvais l’emporter dans mes bagages…

3. Les visages sculptés de Rothéneuf : ça vaut le Mont Rushmore!

L’après-midi, nous nous sommes promenés sur la côte jusqu’à Rothéneuf, en suivant le “sentier des douaniers. Je me souviens tout particulièrement de ce lieu insolite : les rochers de granit du bord de mer sont sculptés et forment des visages et des personnages! Ce travail a été réalisé par un seul homme, un prêtre breton, qui a passé 14 ans à sculpter au total près de 300 œuvres ! Incroyable ! Cela m’a rappelé un peu le Mont Rushmore…

Le lendemain, nous avons passé une journée entière au so famous Mont Saint Michel ! Mais j’y consacrerai un chapitre de mon carnet de voyage prochainement, car quelques lignes ne suffiraient pas à décrire cette expérience !

4. Cap Fréhel : le phare hallucinant

Après la visite de Dinard (so chic!), sur le chemin vers l’Ouest, en longeant la route du littoral, nous avons fait un stop au phare du Cap Fréhel. Les phares sont des monuments que je trouve réellement fascinants. J’imagine la vie extraordinaire des gardiens seuls dans leur tour face à la mer…  

Cet ouvrage est impressionnant avec sa tour carrée et son architecture puissante. Sa lanterne nous domine de plus de 30 m! Lorsque le ciel est dégagé, on peut apercevoir l’île de Bréhat au large. L’île de Bréhat …. notre prochaine destination !

5. L’île de Bréhat : un havre de paix fleuri

Nous avons pu accéder à l’île de Bréhat uniquement à vélo: adieu le bus ! Tout le groupe a enfourché une bicyclette et nous avons suivi le guide. Quelle expérience ! Nous avons fait tout le tour de l’île, en fil indienne, et découvert ses paysages très préservés et sa citadelle.

L’île est une immense réserve naturelle protégée, et les rares habitants sont très respectueux de leur environnement. Pas de voiture sur l’île ! Grâce à notre guide, nous avons pu observer beaucoup d’essences de fleurs colorées, parfois exotiques. J’en ai découvert une quantité que je n’avais jamais vue de ma vie ! Le mimosa, le camélia… et surtout l’agapanthe, une fleur bleu-violet qui est très répandue sur l’archipel.

Puis nous avons visité la Verrerie de Bréhat située au cœur d’un fort dans la citadelle. Là j’ai découvert le travail des souffleurs de verre et leurs créations très fines et délicates. J’en ai profité pour acheter quelques souvenirs à ramener à ma famille.

6. Le port de Paimpol et ses maisons à pans de bois

Le lendemain matin, après les croissants chauds du petit déjeuner (miaaaaam), nous avons fait un tour dans la vieille ville et au port de pêche de Paimpol. Le centre ancien est tellement charmant ! En déambulant dans ses rues pittoresques, on découvre une quantité de maisons à colombages bien conservées, tandis que sur le port, l’architecture change : ce sont les maisons de pêcheurs qui dominent. 

 

Autour d’une petite place, nous nous sommes arrêtés devant la maison Jézéquel, une vieille bâtisse du XVe siècle classée Monument Historique. Il faut y entrer par curiosité ! Car derrière ses murs à pans de bois, elle abrite une quincaillerie et une coutellerie familiale depuis 1886. A l’intérieur, c’est un univers à la Prévert : toutes sortes d’objets, de  poignées, de boutons de porte, d’ustensiles de cuisine, des couteaux et des ciseaux, à n’en plus finir ! Je ne sais pas comment ils réussissent à faire de l’ordre dans tout ça…

A 12h, je n’étais pas très enthousiasmée par la dégustation d’huîtres : je les ai goûtées pour la première fois sans être totalement convaincue… L’aspect est bizarre mais ça reste rafraîchissant !!!

7. La Côte de granit rose : vue depuis mon paddle sur mer !

La côte de granit rose tient son nom de ses rochers massifs plus ou moins lisses qui dessinent cette partie du littoral breton. 

Les rochers, les croix celtes et les phares définissent un merveilleux décor que l’on peut admirer par le chemin côtier ou depuis la mer ! Nous avons eu beaucoup de chance ce jour-là car le soleil était avec nous.

Notre groupe a été partagé en deux équipes : l’une est partie en kayak pour explorer à la pagaie les contours de la côte, et l’autre groupe, dont je faisais partie, s’est lancé sur le paddle ! Une occasion d’essayer un nouveau sport et de bien rire. La moitié du groupe a fini à l’eau, heureusement qu’elle n’était pas gelée !

8. Perros Guirec, une ville d’artistes

La côte de granit rose de Bretagne donne son plus beau profil depuis Perros Guirec. J’ai trouvé cette ville particulièrement photogénique ! Pour preuve, elle a recueilli un grand nombre d’artistes peintres célèbres. Moi qui ai suivi des études d’histoire des arts, je m’y suis sentie très inspirée!

Perros Guirec est le fief du peintre nabi Maurice Denis, qui a investi la Villa Silencio. Cette demeure de style néo médiéval a été construite en 1894 en surplomb de la mer. Le peintre s’est sans doute inspiré des panoramas offerts depuis sa fenêtre, pour peindre de splendides tableaux des paysages de la côte bretonne. Nous y sommes restés jusqu’au coucher de soleil : l’ambiance était magique !

9. Brest, et les traces de l’histoire

La fin de notre voyage se poursuit dans la grande ville de Brest, située à la pointe de la Bretagne.  On appelle cette région le Finistère : la fin de la terre… En face, le continent le plus proche : c’est l’Amérique ! 

La visite de Brest, une ville entièrement détruite par les alliés durant la seconde guerre mondiale, a été un choc. Son architecture est si différente, moderne, massive, géométrique… Le port et les fonctions militaires occupent une grande partie du littoral et de la ville : des bateaux immenses, des paquebots, des armateurs sont présents dans l’arsenal. Cette ambiance m’a beaucoup impressionnée, c’est vraiment une ville à part et riche d’histoire. 

10. Crêpes, galettes saucisses et cidre

Le soir, sur le port, nous avons fait la meilleure dégustation de crêpes et de galettes! Nous connaissions déjà bien les crêpes avec le Nutella! Mais la spécialité locale est la crêpe salée, ou galette, faite avec une farine très savoureuse : le sarrasin. La plus typique est farcie avec de la saucisse: tout le groupe a adoré cette recette !!!! Je crois que je pourrai la reproduire à la maison. 

Traditionnellement, les crêpes et galettes sont accompagnées d’un verre de cidre que l’on boit dans une bolée. Cette boisson pétillante est faite à partir de pommes, légèrement alcoolisée, et super fraiche ! Pour notre dernière soirée, c’était parfait !

Le voyage d’Ava vous inspire ?
Envie d’un séjour linguistique et culturel dans une région française pour perfectionner votre français et découvrir les plus beaux sites du pays ? 

Contactez VAL et organisons votre séjour en groupe, scolaires et adultes !

 

Vacances linguistiques d’été en France : nos conseils et destinations préférées

Vacances linguistiques d’été en France : nos conseils et destinations préférées

Profitez de vacances linguistiques d’été en France pour découvrir ce beau pays et améliorer votre français : un bon moyen d’allier l’utile à l’agréable. Durant les 3 mois d’été, juin, juillet et août, l’Hexagone est très prisé par les voyageurs étrangers, jeunes et moins jeunes, apprenant la langue de Molière et souhaitant découvrir la culture française. Leurs besoins et leurs budgets sont très différents : voici les conseils de VAL et ses meilleures destinations pour un séjour linguistique estival réussi. 

Les conditions de voyage en été

fenetre ouverte sur Paris

La France est la première destination touristique mondiale depuis les années 1980, en termes d’arrivées de touristes internationaux. Le pays fait donc l’objet d’une forte affluence touristique particulièrement sur les côtes, et de plus en plus dans l’arrière-pays, en montagne et près des lacs, pour les voyageurs recherchant la fraîcheur. 

Les touristes étrangers se mêlent aux touristes français puisque les Gaulois aiment voyager dans leur pays (et d’autant plus depuis la période de Covid). Les vacances scolaires s’étendent de la fin juin aux premiers jours de septembre et les Français choisissent la France comme destination pour les grandes vacances.

“Au total 86% des Français – contre 75% en 2019 – ont décidé de séjourner cet été dans leur pays, (…) selon un sondage effectué auprès de 2.000 personnes par les 13 régions métropolitaines.” 

Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/tourisme-loisirs/cet-ete-les-francais-vont-passer-leurs-vacances-en-france-851240.html

scolaires en cours de français

De ce fait, le réseau de transport, aérien et ferroviaire est optimal pour permettre aux voyageurs de circuler facilement et librement, et ce tout au long de l’année. 

Les conditions climatiques sont très favorables en cette période d’été sur l’ensemble du territoire français. Les températures sont globalement élevées et varient d’une dizaine de degrés entre la Normandie et la Provence. Attention au coup de chaud dans la moitié sud, et aux aléas de la météo côté Bretagne !

Côté dépenses, les régions balnéaires restent les plus prisées et donc les plus chères. Les tarifs – des hébergements notamment – sont plus élevés en cette période d’été, environ 20 à 30% supérieurs aux autres périodes de l’année. 

Quelle formule linguistique choisir pour ce séjour d’été?

En voyageant avec Vacances Actives Linguistiques, plusieurs formules de séjour sont envisageables pour l’été. 

groupe-etudiantes FLE

Le séjour linguistique chez l’habitant 

L’hébergement en famille d’accueil offre une immersion totale dans la culture et la langue française. Les journées s’organisent avec un rythme 50/50 : cours de français langue étrangère le matin et activités culturelles, ludiques ou sportives l’après-midi. Les familles sont sélectionnées scrupuleusement par l’agence VAL pour leur sérieux, leur qualité d’accueil, et leur motivation à échanger avec les jeunes voyageurs. 

En savoir plus sur l’immersion linguistique.

Le Summer Camp en mode French

Destiné aux étudiants, cette formule de voyage linguistique permet aux jeunes de vivre en collectivité sur au moins 2 semaines, avec un programme de cours, de visites et d’activités particulièrement intensif! Les voyageurs peuvent venir des 4 coins du monde, ce qui donne une ambiance internationale très dynamique. Les Summer Camp de Vacances Actives Linguistiques s’organisent généralement sur la côte provençale, entre Nice et Montpellier sans oublier Paris et La Rochelle.

 

Le séjour linguistique en centre d’apprentissage des langues

Si les collèges et lycées sont fermés pendant l’été en France, les centres d’apprentissage de langue restent ouverts et accueillent les étudiants étrangers apprenant le FLE. Les groupes de voyageurs sont alors hébergés en résidence ou auberges de jeunesse. Cette option est à privilégier pour les jeunes participants qui voyagent pour la première fois, profitant d’un cadre rassurant. 

A quel moment réserver un séjour linguistique d’été en France ? 

Comme évoqué précédemment, la France est victime de son succès et connaît une très forte affluence touristique en été. Il est donc recommandé de réserver le plus tôt possible. 

Cela permet aux voyageurs de satisfaire leur demande dans les meilleures conditions et de sécuriser la place de chaque voyageur pour des destinations très prisées. 

L’hébergement de type résidence est souvent demandé en priorité par les participants. Mieux vaut anticiper pour obtenir le type d’hébergement souhaité, la situation géographique optimale, ou partager la chambre avec la personne de son choix.

Enfin, réserver à l’avance permet de bénéficier de tarifs de transport plus attractifs, pour l’avion comme pour le train.

Nos destinations préférées pour des vacances linguistiques en été

La Provence

Notre destination favorite pour l’été est la Provence, la French Riviera tant appréciée des étrangers. De Nice à Montpellier en passant par les maisons de parfum de Grasse, les traditions de la Camargue  ou les Gorges du Verdon, la région provençale est un émerveillement. D’une grande richesse culturelle, par ses musées historiques, sa gastronomie méditerranéenne, la Provence promet un voyage haut en couleurs.

Côté Soleil, c’est une valeur sûre ! Mieux vaut même être paré aux fortes chaleurs qui s’abattent en été. Les plages et les calanques fabuleuses à proximité offrent des paysages splendides et une dose de fun assurée ! Idéale pour une sortie en bateau et des activités nautiques de groupe qui motivent l’esprit d’équipe ! 

La Côte Atlantique, Bretagne et Normandie

Pour fuir les grandes chaleurs d’été, mieux vaut opter pour la Bretagne et la Normandie qui offrent assurément des températures plus basses que sur le reste du territoire français. 

Les amateurs d’histoire et de paysages emblématiques seront ravis par ces deux régions : des plages du débarquement, les dolmens de Carnac, les falaises d’Etretat, le port coloré d’Honfleur, la presqu’île de Crozon, le village pittoresque de Pont-Aven… Parmi les grandes étapes de l’itinéraire, le Mont Saint Michel reste un site incontournable, porteur de souvenirs fantastiques !

Choisir cette destination, c’est opter pour des vacances sportives et oxygénantes, au grand air, pour satisfaire un besoin de nature et de culture ! Les participants au séjour ont le choix entre les activités nautiques sur l’océan Atlantique ou du côté de la mer Manche, les randonnées sur le Sentier des Douaniers, les balades à vélo ou à cheval… Et si la météo est capricieuse, c’est l’occasion d’investir dans un beau ciré jaune typique !

Comment préparer sa valise pour un été en France ?

Quelle que soit la région de destination, les vêtements légers et les chaussures ouvertes sont de rigueur ! Mieux vaut “voyager léger” pour affronter les fortes chaleurs fréquentes sur la quasi- totalité du territoire. La crème solaire est impérative, le maillot de bain et la serviette de plage bienvenus, et le chapeau recommandé !

Les chaussures de marche seront de mise pour les randonnées et excursions organisées notamment dans l’arrière pays provençal, dans les calanques ou le long du littoral atlantique, souvent rocheux et accidenté.

Pour les voyageurs qui optent pour les régions plus au nord, en Bretagne ou Normandie par exemple, l’équipement de pluie peut s’avérer utile ! Coupe-vent ou traditionnel ciré jaune de marin font partie des accessoires incontournables à avoir toujours près de soi, car le temps peut vite changer dans le ciel de ces régions atlantiques, et tourner à la pluie fine, ou aux vents puissants. Comme on dit en Bretagne : il fait soleil plusieurs fois par jour ! A bon entendeur…

Sea, French and Sun

L’avantage des vacances linguistiques d’été ?  Le temps libre ! Les voyageurs sont généralement en “grandes vacances ». Des séjours de 3 semaines, voire plus, sont envisageables, ce qui n’est pas toujours possible le reste de l’année. L’été constitue donc une période idéale pour profiter pleinement du territoire et faire de réels progrès visibles en français. 

L’agence VAL se tient prête à répondre à vos demandes de séjour et à organiser vos vacances linguistiques d’été en France !